Une intrigue passionnante !
Carnaval noir de Venise 1575, une série de crimes survient, ayant pour cible une des principales confréries de l’époque. Elle reste non résolue, et se fait baptiser « Carnaval noir » par les historiens. La période marque les esprits, et Donatia, une jeune étudiante en histoire de l’Université de Venise, consacre sa thèse à cette confrérie. Un jour de janvier, alors qu’elle semble avoir trouvé la clé du mystère de la révolution copernicienne dans le cadre de ses recherches, Donatia est assassinée, son corps jeté dans la lagune. Quelques mois plus tard, un professeur de latin médiéval à l’Université de Genève, Hugues Bénédict, reçoit un livre et découvre que celui-ci détient dans sa reliure une lettre datant de 1574 adressée à l’évêque Scanziani. Peu de temps, après son appartement est saccagé et sa servante grièvement blessée. Puis, c’est la Directrice de thèse de Donatia qui est assassinée. Des menaces contre l’Église surviennent. En parallèle, un groupe de jeune est formé pour protéger et lutter contre les combattants de Daech ? Quelles sont les vraies raisons de ces évènements ? Est-ce qu’il y aurait un lien avec ceux d’il y a cinq siècles ? L’Histoire serait-elle un éternel recommencement ?
« Carnaval noir » est un roman qui demande dans un premier temps toute l’attention du lecteur. Le décor s’installe avec minutie, et une multitude de détails nous sont présentés. Mais à juste titre ! On se laisse complètement entraîner dans une intrigue palpitante aux accents vénitiens, alliant mystères de l’Histoire, manœuvres politiques, fanatismes religieux et drames sociaux. Le tout avec une alternance de deux périodes 1575 et 2016.
Pour notre plus grand plaisir, Metin Arditi maîtrise avec brio l’art de la fiction à la frontière du réel, en nous présentant des personnages et des faits historiques imaginaires mais aussi réels.
Un roman d’une grande force qu’on savoure et qui nous tient jusqu’à la dernière page !